20 décembre 2009

Courtepointes de l'avenir SJM 08-09

Les courtepointes de l'avenir :

une rencontre entre

le passé et le futur

EXPOSITION
La courtepointe est un art un peu oublié que l’on associe au passé.
L’environnement est un enjeu intimement lié à l’avenir, celui de la planète.
Les courtepointes de l'avenir sont des couvertures piquées faites à partir de matériaux recyclés.

Plus de 75 élèves de la 3e à la 6e année des écoles Dollard-des-Ormeaux, Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et Saint-Jean-de-Matha ont pris part à ce projet de médiation culturelle.

Le thème retenu a été inspiré par Martin-Philippe Côté, agent culturel à la Maison de la culture Marie-Uguay. «Ça faisait longtemps qu’il voulait monter une exposition de courtepointes», confie Sylvie Morin assistante aux événements culturels à la maison de la culture.

De janvier à mai, les enfants ont laissé la bride sur le cou à leur imagination. Ils ont créé leur œuvre sous la supervision de leur enseignant en art et de l'artiste Diane T. Tremblay. Une classe par école. Une courtepointe par classe. Un thème pour chaque courtepointe. Ce thème a été choisi par les enfants, explique Danièle Renaud, coordonnatrice du projet.


École Saint-Jean-de-Matha
Les élèves de l'école Saint-Jean-de-Matha ont souligné l'importance de préserver l'environnement et la nature.
( enseignant: Michel Dupriez )

École Dollard-des-Ormeaux
Les élèves de l’école Dollard-des-Ormeaux ont voulu évoquer le concept de «réseaux» en créant une courtepointe parsemée de pièces électroniques.
( enseignant: Donald Pilon )

École Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours

Les élèves de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours ont réalisé un abécédaire.
( enseignant: François Cormier )

La première étape du projet a consisté pour les enfants à poser un geste écologique en récupérant à la maison des bouts de tissus utilisés pour créer leur pièce du puzzle, indique Danièle Renaud, ajoutant que le processus de création a été ponctué de plusieurs activités: visite en classe des gens de Pro-Vert Sud-Ouest venus parler d’environnement, visionnement du film d’animation de Frédéric Back L’homme qui plantait des arbres, visite du musée McCord où les jeunes ont pu admirer des courtepointes, etc.


Oeuvres du Musée Mc Cord
Puis, après que chaque élève eut créé sa pièce, sept membres de l’organisme les Mamies immigrantes pour le développement et l’intégration, sept couturières aux mains expertes, sont entrées en jeu afin de réunir les carrés et ainsi donner vie aux œuvres finales. «Sans elles, les courtepointes n’existeraient pas», mentionne Sylvie Morin.


photo: La Voix Pop
Danièle Renaud coordonatrice du projet, Diane T Tremblay artiste en art visuel, les Mamies immigrantes lors du vernissage à la Maison de la Culture Marie-Uguay

L’organisme du Sud-Ouest regroupe une centaine de membres originaires d’une douzaine de pays, rappelle sa fondatrice et coordonnatrice, Henriette Nzuji Ntumba. Il propose plusieurs activités leur permettant de «s’intégrer à la communauté, de sortir de l’isolement», précise-t-elle. «Les membres veulent être actives. L’intégration, c’est faire quelque chose. Quand on ne fait rien, ça tue, soutient celle qui est arrivée du Congo il y a neuf ans. L’être humain, pour bien s’intégrer, doit fournir son apport.»

Henriette Nzuji Ntumba fondatrice et coordonnatrice de l'organisme
les Mamies immigrantes


Ce projet a fourni aux participantes une belle occasion de tisser des liens avec les enfants. «Dans notre pays, les grands-mères ont une grande importance», signale Henriette Nzuji Ntumba. «Les contacts humains, c’est bon, dit-elle. On découvre ce qu’il y a dans l’autre.»




L'artiste Diane T. Tremblay explique sa démarche artistique aux élèves.
Vous pouvez accéder à son site et apprécier son oeuvre en cliquant sur le lien suivant:
http://dianettremblay.com




Extraits de l'article de M. André Desroches de l'hebdo La Voix Pop

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